Militants autonomes, nous nous inspirons de ce que le mouvement révolutionnaire a produit jusqu’ici de plus radical (conseillisme, Internationale Situationniste, opéraïsme…). Nous ne sommes pas des représentants de commerce : nous ne vendons ni des cartes d’adhérent ni de la critique pseudo-radicale en sachet (pour ça, il y a le NPA !). […]
Ainsi, nous sommes parvenus à la conclusion qui est en même temps le point de départ de notre démarche. Trois facteurs déterminants de notre réalité de prolétaires nous poussent à nous organiser dans une perspective révolutionnaire :
1) Nos besoins vitaux, à l’instar de nos profondes aspirations à vivre librement, c’est-à-dire dans l’égalité économique, politique et sociale, sont définitivement opposés au rapport social de production dominant, le capitalisme.
2) L’unique voie qui permettra de libérer nos vies et de garantir l’épanouissement des générations à venir, tout en écartant le risque protéiforme d’un proche chaos cataclysmique, est celle qui débouchera sur la destruction de la société de classe. En l’empruntant, nous nous mettons collectivement en action, en tant que prolétaires, contre la bourgeoisie et ses défenseurs.
3) Nous devons nous unir sur des bases authentiquement conformes à nos desseins, en cherchant à ne pas répéter les échecs du passé, à éviter les pièges du présent, à contourner les impasses du futur. Nous sommes les fruits de l’Histoire. Ignorer celle-ci c’est méconnaître notre essence même. Synthétiser ce que le mouvement révolutionnaire a jusqu’à maintenant apporté de plus irréfutable, de plus éclairant, est une impérieuse nécessité, non seulement pour saisir pertinemment l’historicité de notre démarche mais aussi et surtout pour lui accorder un degré d’efficacité à la hauteur des défis de notre temps.
C’est pourquoi, nous avons fondé le Groupe d’Action pour la Recomposition de l’Autonomie Prolétarienne. Notre but est de préparer et de contribuer au prochain « coup du monde », qui saura renverser le capitalisme. Nous mettons en œuvre tous nos moyens, toutes nos ressources, toutes nos forces, pour qu’advienne la société sans classes sociales ni Etat ni argent : le communisme. […]
Tu ne veux pas perdre ta vie à la gagner ? Tu te demandes comment détruire cette société qui te détruit à petit feu ? Tu veux en finir avec la malédiction du travail ? Ou tu te poses juste des questions ?
Contacte-nous.
Hésite-pas, on n’est pas cannibales 😉
Sources :
GARAP : communiqué 3, « Etat des lieux »
Emission radiophonique de présentation du GARAP :
En téléchargement sur le site de radio Vosstanie